Friday, December 21, 2012

Top 10 Albums 2012


Comme l'a dit Éloi dans son top 10, pas scientifiques les styles, alors ne me tuez pas trop.

10. Shine On, Pacific – Radiate (ep) – Indie Emo/Folk

Je me souviens d'être sur mon balcon une nuit de la dernière fin de semaine des vacances de juillet et d'accrocher sur une publication fessebouc de Mathieu Lachapelle de la Querelle. Une petite musique emo folk tellement touchante que ça m'a donné le goût de commencer à faire de la musique avec Mathilde. J'ai écrit un texte vraiment quétaine à propos de mon lapin Phaneuf le lendemain. Quand la musique te fait faire des niaiseries de même, c'est signe de succès.

9. METZMETZ – Grunge

Du grunge man. Du grunge. J'attendais un album à production adéquate depuis qu'ils m'ont défoncé les oreilles à grand coups de punchs sur le « up du trois » à Pop Montréal 2011. J'aurais été satisfait d'un EP, alors avoir un long jeu c'est une cerise. Ça ne traduit pas tout à fait le spectacle. Mais presque.

8. Glocca Morra – Just Married – Emo/« Math » Rock

Party punk musique avec plein de tapping. Un peu déhanché à la Joggers. J'adore quand on exécute des mélodies peu communes avec des gammes dissonantes. Dommage qu'à leur spectacle du 14 décembre, je n'aie pas pu entendre cette exécution ; je crois que la plupart des morceaux provenaient de leur plus récent album an obscure moon lighting an obscure world.

7. Converge – All We Love We Leave Behind – Grindcore

Il est sorti en même temps que Green and Yellow de Baroness. Je n'ai pas écouté Baroness. Sortir des albums d'une brutalité inégalée avec une telle constance depuis 22ans de carrière mérite vraiment l'admiration de tous les fans de musique violente.

6. Hot Water MusicExister – Florida Punk

J'ai manqué le show au Pouzza, mais je me rattrape en janvier. Un album complet et solide, qui suit parfaitement mon engouement pour ce genre de musique suite au passage de Samiam à Pop 2011. Le rip-off sûrement inconscient de Go Your Own Way de Fleetwood Mac dans Drag my Body est mon préféré de l'année... et Mathilde écoute de la pop québécoise, alors c'est beaucoup dire.

5. Wintersleep – Hello Hum – Indie Alternatif canadien

Un album mature de la part d'un groupe qui n'a jamais cessé de me surprendre. Cet album me fait penser à We Were Promised Jetpacks, mélangé avec la voix vedge de Paul Murphy qui me rappelle étrangement The Tragically Hip. La progression de l'album est remarquable : les premiers morceaux, plus doux, nous bercent jusqu'à la surprise du bridge de Resuscitate, qui donne le ton pour le reste de l'album, beaucoup plus heavy et épique. Superbe usage de la transition par répétition partielle d'un riff, à travers tout l'album.

4. Eight and a Half – Eight and a Half – Indie Pop Electro

Genre de super groupe regroupant deux membres de The Stills (que je n'ai jamais tant aimé) et le batteur de Broken Social Scene (une référence). À première écoute, on a l'impression d'entendre The Postal Service, mais c'est en se défaisant de cette comparaison qu'on saisit mieux, et en voyant live. Les beats sont entraînants (il a le bon batteur pour), et les sonorités, même si elles sont « typiquement » électro, s'harmonisent assez bien avec les mélodies vocales. Celles-ci sont beaucoup plus tranquilles que le mélodrame vocale de The Stills.

3. PrawnShips – Emo/« Math » Rock

Découverts en spectacle tel qu'indiqué dans mon dernier billet. Sincère, catchy, fait penser à du DeathCab for Cutie en plus quétaine (oui oui) avec plus de beat, ou du Hopesfall with less shouting. Pas mal ma découverte préférée de l'année.

2. CursiveI Am Gemini – Indie Alternatif

Je le classe aussi haut que The UglyOrgan ou Domestica. À chaque fois que des morceaux de cet album sortent dans mon mix, je lève les yeux et me demande ce que c'est. Un chef-d’œuvre de composition et d'arrangement. Et ça s'exécute live avec perfection. C'est totalement exagéré comme musique, mais franchement, c'est un opéra rock là, à quoi vous vous attendiez ?

1. A Place to Bury StrangersWorship – Post-Punk/Shoegaze

Découvert sur le tard en 2012. Si vous téléchargez, FLAC SVP. Mettez ça fort. C'est du mur de son envoûtant qui créera un vide esthétique dans votre tête dès le début de Alone. Des sonorités fantastiques. On a l'impression de descendre aux enfers. On s’emmitoufle avec l'album et nos insécurités. Un album parfait pour une longue marche sous la neige la nuit en contemplant l'architecture résidentielle, chose que j'ai fait beaucoup en 2012.





Saturday, December 15, 2012

Top Shows 2012


C'est après une soirée endiablée dans la cave à Will (feat. Glocca Morra, Gulfer, Greys et the Joint Chiefs of Math) que je me suis défait de mon hangover en faisant mon Top shows 2012. C'est aussi ce qui m'a apporté à repartir un blog. Enjoy.

1. METZ @ Il Motore – 22 novembre

Je préférais mettre seulement un de leurs trois shows à Montréal cette année. Une vingtaine de shows dans la poche après leurs deux prestations back-to-back à Pop Montréal en septembre, METZ nous arrivaient avec une expérience supplémentaire visible. Selon moi, ce sont les Nirvana canadiens des années 2000, et ils demeurent dans les trois bands les plus loud que j'ai entendu cette année (voir #4 et #7).

2. Cursive @ Sala Rossa – 4 août

Un spectacle after party d'Osheaga, que j'ai manqué cette année. Je suis convaincu d'avoir vu la meilleure partie. Cursive nous avaient promis de jouer l'intégrale de leur album Domestica, ce qui ne les a pas empêché de nous gâter les oreilles avec quelques autres morceaux de leur album plus récent I Am Gemini. Pas d'opener, pas de flafla, juste une heure et demie de perfection d'écriture musicale : structures déhanchées plus hooks mémorables.

3. Refused @ Metropolis – 21 juillet

OFF! En ouverture - Parfait. L'intermission avant Refused était un chef-d'oeuvre. Pas de musique entre les deux groupes, mais plutôt un vrombisssement qui commence subtil et qui devient de plus en plus fort. Les lumières se ferment graduellement. Quand le vrombissement devient évident, on se rend compte d'une lumière qui expose tranquillement le rideau comportant un gigantesque REFUSED. Épique. Le rideau tombe. Worms of the Senses/Faculties of the Skull commence. Moves de hanche de Dennis Lyxzén le-Mick-Jagger-punk-suédois. The Shape of Punk to Come n'est pas un album facile à exécuter live, mais aucun compromis, c'est fidèle, c'est fort. Seule déception : sont pas tous blonds.

4. Mogwai @ Métropolis – 17 juin

Les shows de post-rock instrumental, c'est pas évident des fois. Souvent difficile d'établir le contact avec le public sans voix. Mogwai viennent nous chercher avec un son beaucoup plus décapant que ce qu'on entend en album, et plus décapant aussi que celui de leur performance de 2011 à l'Olympia. Les morceaux se fondent les uns dans l'autre, on ajoute du gain en masse. Moment mémorable : la montée de volume vers la fin du set. Le guitariste de gauche venait de changer de guitare pour celle avec les humbuckers. Ses effets étaient au max, genre 4 loops en même temps. Le volume était assourdissant. On se bouche les oreilles. Straight face, il regarde le gars de son, pointe dans les airs – il en veut plus. Il en a eu. Respect.

5. Converge @ La Tulipe – 5 avril

Converge a une place spéciale dans mon cœur. C'est le premier band de la vague hardcore que j'ai vu live, à l'X en 2001. Depuis, je les ai vus 6 fois, et à chaque fois ils se donnent à 100 %. Jacob Bannon ne s'étrangle peut-être plus avec son micro, mais c'est du bonbon quand même. Kurt Ballou : Tone de guitare hallucinant, n'arrête JAMAIS, ma nomination pour personnalité de l'année 2012, avec tous les albums malades qu'il a enregistrés cette année (voir top albums à venir).

6. Prawn @ Casa del Popolo – 30 juillet

J'aurai toujours plus de respect pour un band qui se donne à fond dans une petite salle, sans flafla, et qui exécute avec émotion et engagement, qu'une méga-production au Centre Bell. Ce qui ne m'empêche pas d'adorer Bon Jovi. Merci à David Mitchell et Back From Outer Space Productions d'avoir su organiser tant de shows excellents en 2012. Il a su me faire découvir cette vague « math-rock » étatsunienne (au fait come on là le monde, c'est le retour du emo comme on en entendait au début 90), en amenant plein de groupes de comme Glocca Morra et Algernon Cadwallader. Le meilleur de la gang, c'était Prawn pour moi. Finalement un band qui me touche autant que Hopesfall.

7. The Joy Formidable / A Place to Bury Strangers @ SAT – 31 mars

The Joy Formidable ont donné mon spectacle préféré d'Osheaga 2011, alors fallait les revoir. En plus, mon expérience avec A Place to Bury Strangers n'avait pas été si bonne au Il Motore en 2009. La SAT, ça sonne en masse qui ont besoin que ça sonne en masse. Deux groupes assez différents, mais ayant en commun le mur de son. A Place to Bury Strangers se sont rachetés en masse, vraiment un tourbillon enivrant de sonorités qui déferlent à tour de rôle. The Joy Formidable, c'est pas juste la petite Ritzy Bryan qui rock plus que 89,75 % des frontmans dans l'histoire de la musique, c'est aussi tout une attention au détail et une autre preuve que le pays de Galles, faut watcher ça.


Blog, take 2

OK, on essaie encore c't'affaire là.

J'adore écrire, ça me donne toute une satisfaction. Dans les deux langues que je maîtrise, le français et l'anglais. Pis j'ai trop d'opinions dans vie, alors faut je les mette quelque part.

Tout mettre ça sur Facebook, ça me pue au nez. Alors on va faire ça en blog. Au pire ça synquera.

On va voir de quoi je vais parler. Sûrement de musique, de compo, de guitares, mais aussi de philo, de théorie des organisations, d'opinions politiques aux idéologies extrêmes que j'espère seront marqués de pragmatisme, de respect et d'amour.

Y aura pas de fautes, mais beaucoup de "français moderne." Ça me fascine la langue, sa métamorphose, son évolution. OK, ce sera pour un autre post.

Whatever, let's see how this goes là.