C'est après une soirée
endiablée dans la cave à Will (feat. Glocca Morra, Gulfer, Greys et
the Joint Chiefs of Math) que je me suis défait de mon hangover en
faisant mon Top shows 2012. C'est aussi ce qui m'a apporté à
repartir un blog. Enjoy.
1. METZ @ Il Motore – 22
novembre
Je préférais mettre
seulement un de leurs trois shows à Montréal cette année. Une
vingtaine de shows dans la poche après leurs deux prestations
back-to-back à Pop Montréal en septembre, METZ nous arrivaient avec
une expérience supplémentaire visible. Selon moi, ce sont les
Nirvana canadiens des années 2000, et ils demeurent dans les trois
bands les plus loud que j'ai entendu cette année (voir #4 et #7).
2. Cursive @ Sala Rossa –
4 août
Un spectacle after party
d'Osheaga, que j'ai manqué cette année. Je suis convaincu d'avoir
vu la meilleure partie. Cursive nous avaient promis de jouer
l'intégrale de leur album Domestica, ce qui ne les a pas empêché
de nous gâter les oreilles avec quelques autres morceaux de leur
album plus récent I Am Gemini. Pas d'opener, pas de flafla, juste
une heure et demie de perfection d'écriture musicale :
structures déhanchées plus hooks mémorables.
3. Refused @ Metropolis –
21 juillet
OFF! En ouverture -
Parfait. L'intermission avant Refused était un chef-d'oeuvre. Pas de
musique entre les deux groupes, mais plutôt un vrombisssement qui
commence subtil et qui devient de plus en plus fort. Les lumières se
ferment graduellement. Quand le vrombissement devient évident, on se
rend compte d'une lumière qui expose tranquillement le rideau
comportant un gigantesque REFUSED. Épique. Le rideau tombe. Worms of
the Senses/Faculties of the Skull commence. Moves de hanche de Dennis
Lyxzén le-Mick-Jagger-punk-suédois. The Shape of Punk to Come n'est
pas un album facile à exécuter live, mais aucun compromis, c'est
fidèle, c'est fort. Seule déception : sont pas tous blonds.
4. Mogwai @ Métropolis –
17 juin
Les shows de post-rock
instrumental, c'est pas évident des fois. Souvent difficile
d'établir le contact avec le public sans voix. Mogwai viennent nous
chercher avec un son beaucoup plus décapant que ce qu'on entend en
album, et plus décapant aussi que celui de leur performance de 2011
à l'Olympia. Les morceaux se fondent les uns dans l'autre, on ajoute
du gain en masse. Moment mémorable : la montée de volume vers
la fin du set. Le guitariste de gauche venait de changer de guitare
pour celle avec les humbuckers. Ses effets étaient au max, genre 4
loops en même temps. Le volume était assourdissant. On se bouche
les oreilles. Straight face, il regarde le gars de son, pointe dans
les airs – il en veut plus. Il en a eu. Respect.
5. Converge @ La Tulipe –
5 avril
Converge a une place
spéciale dans mon cœur. C'est le premier band de la vague hardcore
que j'ai vu live, à l'X en 2001. Depuis, je les ai vus 6 fois, et à
chaque fois ils se donnent à 100 %. Jacob Bannon ne s'étrangle
peut-être plus avec son micro, mais c'est du bonbon quand même.
Kurt Ballou : Tone de guitare hallucinant, n'arrête JAMAIS, ma
nomination pour personnalité de l'année 2012, avec tous les albums malades qu'il a enregistrés cette année (voir top albums à venir).
6. Prawn @ Casa del Popolo
– 30 juillet
J'aurai toujours plus de
respect pour un band qui se donne à fond dans une petite salle, sans
flafla, et qui exécute avec émotion et engagement, qu'une
méga-production au Centre Bell. Ce qui ne m'empêche pas d'adorer
Bon Jovi. Merci à David Mitchell et Back From Outer Space
Productions d'avoir su organiser tant de shows excellents en 2012. Il
a su me faire découvir cette vague « math-rock »
étatsunienne (au fait come on là le monde, c'est le retour du emo
comme on en entendait au début 90), en amenant plein de groupes de
comme Glocca Morra et Algernon Cadwallader. Le meilleur de la gang,
c'était Prawn pour moi. Finalement un band qui me touche autant que
Hopesfall.
7. The Joy Formidable / A
Place to Bury Strangers @ SAT – 31 mars
The Joy Formidable ont
donné mon spectacle préféré d'Osheaga 2011, alors fallait les
revoir. En plus, mon expérience avec A Place to Bury Strangers
n'avait pas été si bonne au Il Motore en 2009. La SAT, ça sonne en
masse qui ont besoin que ça sonne en masse. Deux groupes assez
différents, mais ayant en commun le mur de son. A Place to Bury
Strangers se sont rachetés en masse, vraiment un tourbillon enivrant
de sonorités qui déferlent à tour de rôle. The Joy Formidable,
c'est pas juste la petite Ritzy Bryan qui rock plus que 89,75 %
des frontmans dans l'histoire de la musique, c'est aussi tout une
attention au détail et une autre preuve que le pays de Galles, faut
watcher ça.
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