Saturday, December 15, 2012

Top Shows 2012


C'est après une soirée endiablée dans la cave à Will (feat. Glocca Morra, Gulfer, Greys et the Joint Chiefs of Math) que je me suis défait de mon hangover en faisant mon Top shows 2012. C'est aussi ce qui m'a apporté à repartir un blog. Enjoy.

1. METZ @ Il Motore – 22 novembre

Je préférais mettre seulement un de leurs trois shows à Montréal cette année. Une vingtaine de shows dans la poche après leurs deux prestations back-to-back à Pop Montréal en septembre, METZ nous arrivaient avec une expérience supplémentaire visible. Selon moi, ce sont les Nirvana canadiens des années 2000, et ils demeurent dans les trois bands les plus loud que j'ai entendu cette année (voir #4 et #7).

2. Cursive @ Sala Rossa – 4 août

Un spectacle after party d'Osheaga, que j'ai manqué cette année. Je suis convaincu d'avoir vu la meilleure partie. Cursive nous avaient promis de jouer l'intégrale de leur album Domestica, ce qui ne les a pas empêché de nous gâter les oreilles avec quelques autres morceaux de leur album plus récent I Am Gemini. Pas d'opener, pas de flafla, juste une heure et demie de perfection d'écriture musicale : structures déhanchées plus hooks mémorables.

3. Refused @ Metropolis – 21 juillet

OFF! En ouverture - Parfait. L'intermission avant Refused était un chef-d'oeuvre. Pas de musique entre les deux groupes, mais plutôt un vrombisssement qui commence subtil et qui devient de plus en plus fort. Les lumières se ferment graduellement. Quand le vrombissement devient évident, on se rend compte d'une lumière qui expose tranquillement le rideau comportant un gigantesque REFUSED. Épique. Le rideau tombe. Worms of the Senses/Faculties of the Skull commence. Moves de hanche de Dennis Lyxzén le-Mick-Jagger-punk-suédois. The Shape of Punk to Come n'est pas un album facile à exécuter live, mais aucun compromis, c'est fidèle, c'est fort. Seule déception : sont pas tous blonds.

4. Mogwai @ Métropolis – 17 juin

Les shows de post-rock instrumental, c'est pas évident des fois. Souvent difficile d'établir le contact avec le public sans voix. Mogwai viennent nous chercher avec un son beaucoup plus décapant que ce qu'on entend en album, et plus décapant aussi que celui de leur performance de 2011 à l'Olympia. Les morceaux se fondent les uns dans l'autre, on ajoute du gain en masse. Moment mémorable : la montée de volume vers la fin du set. Le guitariste de gauche venait de changer de guitare pour celle avec les humbuckers. Ses effets étaient au max, genre 4 loops en même temps. Le volume était assourdissant. On se bouche les oreilles. Straight face, il regarde le gars de son, pointe dans les airs – il en veut plus. Il en a eu. Respect.

5. Converge @ La Tulipe – 5 avril

Converge a une place spéciale dans mon cœur. C'est le premier band de la vague hardcore que j'ai vu live, à l'X en 2001. Depuis, je les ai vus 6 fois, et à chaque fois ils se donnent à 100 %. Jacob Bannon ne s'étrangle peut-être plus avec son micro, mais c'est du bonbon quand même. Kurt Ballou : Tone de guitare hallucinant, n'arrête JAMAIS, ma nomination pour personnalité de l'année 2012, avec tous les albums malades qu'il a enregistrés cette année (voir top albums à venir).

6. Prawn @ Casa del Popolo – 30 juillet

J'aurai toujours plus de respect pour un band qui se donne à fond dans une petite salle, sans flafla, et qui exécute avec émotion et engagement, qu'une méga-production au Centre Bell. Ce qui ne m'empêche pas d'adorer Bon Jovi. Merci à David Mitchell et Back From Outer Space Productions d'avoir su organiser tant de shows excellents en 2012. Il a su me faire découvir cette vague « math-rock » étatsunienne (au fait come on là le monde, c'est le retour du emo comme on en entendait au début 90), en amenant plein de groupes de comme Glocca Morra et Algernon Cadwallader. Le meilleur de la gang, c'était Prawn pour moi. Finalement un band qui me touche autant que Hopesfall.

7. The Joy Formidable / A Place to Bury Strangers @ SAT – 31 mars

The Joy Formidable ont donné mon spectacle préféré d'Osheaga 2011, alors fallait les revoir. En plus, mon expérience avec A Place to Bury Strangers n'avait pas été si bonne au Il Motore en 2009. La SAT, ça sonne en masse qui ont besoin que ça sonne en masse. Deux groupes assez différents, mais ayant en commun le mur de son. A Place to Bury Strangers se sont rachetés en masse, vraiment un tourbillon enivrant de sonorités qui déferlent à tour de rôle. The Joy Formidable, c'est pas juste la petite Ritzy Bryan qui rock plus que 89,75 % des frontmans dans l'histoire de la musique, c'est aussi tout une attention au détail et une autre preuve que le pays de Galles, faut watcher ça.


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